Getting Things Done d3 TiddlyWiki

17 01 2007

Il y a déjà pas mal de temps, j’avais découvert le TiddlyWiki, mais à l’époque je n’avais pas vraiment de projet qui nécessite un tel outil. Mais depuis je prépare un site de ressources consacré à la valorisation de la recherche afin de partager ce que j’ai pour le moment capitalisé sur mon wiki personnel. Et j’ai choisi le TiddlyWiki (en version francisée, et en en customisant l’apparence) pour ce site.

Ceci a été l’occasion de me pencher sur les fonctionnalités du TiddlyWiki, et j’avoue que j’ai été séduit (et bien plus encore à l’usage) par le principe totalement non linéaire ou non hiérarchisé de l’organisation de cet outil. Et c’est en examinant ses différentes déclinaisons et plugins que je suis tombé sur ce que je cherchais depuis bien longtemps sans jamais être satisfait par ce que je trouvais.

Le récent post de Christophe Deschamps (Outils Froids) me pousse donc à vous présenter l’outil que j’utilise depuis quelques mois pour ma gestion des tâches : le GTD TiddlyWiki d3, qui combine le TiddlyWiki et les fonctionalités « kinkless » GTD, réalisé par d3 : fluide, efficace, ergonomique et esthétiquement très agréable.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la méthode GTD, Getting Things Done, je vous conseille tout simplement la présentation qui en est faite sur Wikipédia, très didactique, ainsi que ce diagramme organisationnel.



Google Patent Search

14 12 2006

Computer - US PatentGoogle met à la disposition des chargés de valorisation, veilleurs, chercheurs et autres personnes intéressées, un nouvel outil de recherche de brevets (américains) : Google Patent Search. Le site offre une possibilité de recherche par mot-clé, évidemment, mais aussi par numéro de brevet, inventeur, détenteur, numéro de classification (US et CIB) et par date.

Cette base de données existait déjà et était accessible sur le site de l’USPTO, mais on peut espérer que la qualité des outils de recherche façon Google facilite la tâche de chacun, y compris des non spécialistes. Détail particulièrement appréciable (outre la vitesse), Google propose dès la première page de consultation d’un brevet, des vignettes des schémas, ainsi que les jeux de citations et références. L’ensemble est perfectible, sans aucun doute, mais c’est un début encourageant.
Bill Brougher, un group product manager supervisant le projet chez Google, laisse entrevoir la prochaine mise en place de systèmes d’alerte mail ou RSS. Et en prime, peut-être prochainement des outils Google analogues pour d’autres offices de brevets.

Voir le Search Engine Land pour des tests du moteur de recherche et une bibliographie sur la recherche de brevets, mais également cette review proposant en outre une liste d’autres moteurs de recherche gratuits de brevets (et pas seulement américains).



Itensil : du wiki avec workflow

18 11 2006

Les wikis sont des outils efficaces de gestion de projet, notamment pour les aspects concernant le management des connaissances, mais aussi, en phase de création, pour le support à l’élaboration collective et sa conduite.

Un produit intéressant, qui existe depuis déjà quelques temps, mais que j’ai découvert tout récemment grâce au billet de présentation enthousiaste et très détaillé que Rod Boothby (innovation Creators) a posté il y a déjà quelques jours, mérite à mes yeux d’être suivi de près. Sébastien Sauteur (Valeurs d’Usages rc) vient également de le signaler.

ItensilIl s’agit d’Itensil, un outil plutôt révolutionnaire couplant workflow et fonctionnalités wiki, à fortes doses d’AJAX, tout en drag-and-drop. Itensil - contraction de « Information Utensils » selon Zoli Erdos (Zoli’s Blog) - est en effet, pour reprendre les termes de la société, un Team Wikiflow.

Fondamentalement, il s’agit, comme le note Jack Vinson (Knowledge Jolt with Jack), de la combinaison d’un gestionnaire de processus et d’un gestionnaire de projet. L’outil permet en effet facilement de réaliser des organigrammes de processus (et de les associer à des pages ou objets du wiki), mais aussi de gérer un ou plusieurs projets (et équipes) puisqu’à partir des organigrammes de processus, il est possible d’affecter des ressources humaines aux différents tâches d’un processus donné. Au wiki est en effet associée, pour chaque utilisateur, une todo-list consultable suivant deux vues : les tâches que l’utilisateur s’est attribué, et les tâches que d’autres lui ont attribuées (chaque tâche pouvant de surcroît être classée selon des catégories). Un clic sur une tâche permet de passer à la page wiki qui lui est associée. Et sur cette page, un bouton peut déclencher des événements dans le processus dans lequel la page et la tâche sont intégrées.

Le tout est bien pensé et rend possible une facilité de gestion des processus associés aux pages du wiki et aux ressources humaines qui est déconcertante ! De plus, étant toujours particulièrement sensible à l’ergonomie mais aussi au design des interfaces, je dois bien reconnaître qu’on ne peut qu’être impressionné par l’élégance de l’outil et son degré de finition (je ne parle pas ici des fonctionnalités, je ne les ai pas testées)

Une fonctionnalité qui serait sympathique (elle n’apparait pas dans la démo de présentation), serait de pouvoir également gérer des groupes et assigner des tâches à ces groupes, et non pas seulement à des individus. Ce mode de management, plus ouvert et plus souple, a en effet bien des avantages.



Le wiki : usages et intérêts pour l’entreprise

9 11 2006

Je ne connaissais pas encore Valeurs d’Usages rc de Sébastien Sauteur. Merci donc à Sylvie Le Bars (Arkandis) de me le faire découvrir à l’occasion de la publication, il y a déjà un mois, de 3 billets de présentation du wiki :

J’utilise des wikis depuis plus de 4 ans pour la gestion de projets, la gestion des connaissances et le travail collaboratif ; et ces billets constituent à mes yeux une très bonne synthèse, complète et qui propose une formalisation - approfondie - toujours bienvenue. De surcroît, je trouve que l’approche par les usages en entreprise est très pertinente.

Votre avis ? vos réactions ?



SparkAngels : plus qu’un service d’entraide numérique

29 10 2006

SparkAngelsLes concepteurs de SparkAngels présentent leur logiciel comme un logiciel d’entraide numérique. Mais c’est bien plus : il peut, sans grand détournement, être utilisé comme un outil pour le travail collaboratif en ligne en temps réel.

Je suis surpris de constater qu’une recherche (certes sommaire…) ne m’a pas permis de trouver mention d’autres utilisations possibles de SparkAngels. Tous les commentaires que j’ai consultés s’inscrivent dans la perspective tracée par la présentation officielle du logiciel :

SparkAngels est un service d’entraide numérique qui va vous permettre d’inviter l’un de vos proches ou ami(e)s à partager votre écran et éventuellement votre souris et clavier pour vous faire accompagner efficacement à distance et en toute sécurité, dans votre propre environnement informatique.

Dans un billet précédent, j’ai évoqué Gobby, un éditeur de texte collaboratif en temps réel. Gobby est déjà très satisfaisant pour une activité demandant ou reposant sur une co-écriture partagée en temps réel, mais en attendant que davantage de logiciels proposent ce genre de fonctionnalités pour d’autres types de documents et pour d’autres activités plus évoluées (bureautique, traitement multimédia, etc.), SparkAngels permet déjà une interaction forte, avec en prime la possibilité intégrée de s’envoyer des fichiers mais aussi avec celle d’intervertir facilement les rôles - et donc l’écran qui est partagé. À utiliser en parallèle avec le téléphone en attendant que le service intégré de voix sur IP s’améliore.

Via JF Ruiz.



Checklist avant transfert de technologie

24 10 2006

L’IPR-Helpdesk a publié une checklist des points à vérifier par les entreprises ou autres structures avant de s’engager dans un accord de transfert de technologie ou de valorisation de la recherche. Au regard des droits de propriété intellectuelle, il convient d’inclure dans la démarche préparatoire aux accords :

  • l’identification du type (brevet, dessin, marque, etc.) et de la nature (déposés ou pas) des droits de propriété intellectuelle détenus par les partenaires potentiels ;
  • la vérification si le partenaire est propriétaire ou concessionnaire des droits en question ;
  • la confirmation des modalités de maintenance et de la validité des droits (sont-ils menacés par des tierses parties ?) ;
  • l’évaluation du domaine d’application des droits.

Cette liste me paraît également pertinente pour les chargés de valorisation pour la préparation de leurs propositions et négociations dans l’élaboration des accords de partenariat.

Source : Checklist before entering into a Technology Transfer agreement (IPR-Helpdesk)



Répandre l’usage des RSS

22 10 2006

Aref Jdey (Vtech) signalait avant-hier un article du Journal du Net portant sur l’intérêt des flux RSS pour les acteurs du commerce en ligne. L’article explique qu’une utilisation judicieuse des RSS permet notamment de :

  • booster son référencement naturel ;
  • proposer ses offres en temps réel ;
  • personnaliser la relation client ;
  • fidéliser et recruter en ligne ;
  • enrichir le service d’affiliation.

Cet article me donne l’occasion de développer un point connexe, exposé récemment par Library clips, partant du constat que la technologie a beau exister depuis de nombreuses années, l’usage des flux RSS est encore très marginal chez les internautes. Library clips propose une réflexion intéressante sur les éléments déterminants pour leur vulgarisation. Il faudrait notamment que les profanes apprennent :

  • à utiliser un lecteur RSS - et pour cela l’incorporer dans des outils qu’ils utilisent déjà ;
  • où chercher de nouveaux flux RSS - et pour cela aussi les incorporer dans des outils ou des dispositifs qu’ils utilisent déjà ;
  • à souscrire à des flux - et à cette fin que leur navigateur les découvrent et les suggère automatiquement (comme le fait par exemple déjà Firefox), puis propose d’y souscrire dans le navigateur, par mail, dans le lecteur RSS, voire de manière transversale ;
  • à prendre en charge l’infobésité - et pour cela que des packages thématiques de flux soient facilement disponibles, comme BlogBridge Feed Library, Technorati Blog Directory, Top 10 sources, etc., ou que se multiplient et se démocratisent des sites offrant en continu un service similaire de compilation comme Slashdot, TechCrunch, digg, etc.

Mais je nuancerais ce qui précède. Un point déterminant me semble avoir été négligé. La faible proportion d’internautes à utiliser les flux RSS, le fait essentiellement pour de la veille, de la recherche ou de la diffusion documentaires (au sens le plus large), quel qu’en soit l’objet.

Pour accroître l’usage des RSS, il faut donc que se généralise cette activité de veille et de diffusion d’information, ou que de nouveaux usages émergent. La mutation à l’oeuvre dépasse largement à mes yeux l’apprentissage de nouvelles techniques ou technologies, et inclut l’adoption de nouvelles pratiques.



Le wiki sémantique

9 10 2006

InternetActu.net publie aujourd’hui un billet de présentation du wiki sémantique, s’appuyant sur Semantic Mediawiki, l’extension proposant une fonctionnalité sémantique au wiki, notamment pour Mediawiki, transformant le wiki en une « espèce de base de données où tous les objets sont liés entre eux par des propriétés, permettant ainsi des recherches complexes non ambigües ». Pour la mettre en oeuvre, l’idée d’utiliser les principes de la syntaxe wiki pour y ajouter des informations sémantiques paraît séduisante :

Semantic Mediawiki permet d’ajouter des relations et des attributs aux données. Ainsi, dans un wiki normal, sur un article évoquant Paris, on écrirait : « Paris est la capitale de la [[France]] », faisant ainsi un lien vers l’article France. Avec Semantic Mediawiki, on écrira : « Paris est la capitale de la [[is capital of::France]] » ou « Paris a une population de [[population:=2 144 700 habitants]] ».

Cette syntaxe présente l’intérêt d’être relativement simple pour l’utilisateur (plus simple en tout cas que de coder l’information et les relations en RDF/XML par exemple). Mais je n’ai pas eu l’occasion pour le moment de tester l’outil ; je reste du coup dubitatif sur le succès de la méthode. Outre le problème de la langue choisie pour coder l’information, par exemple, ce qui risque de provoquer des difficultés d’interopérabilité, se pose celui de la non-univocité de cette information : sa catégorisation n’est jamais unique, et peut donc varier. Pour fonctionner, il me semble qu’il faille alors astreindre les utilisateurs à une rigueur non négligeable, sous peine de les exposer à une inflation des ontologies utilisées.

Il faut que je creuse le principe de son utilisation : si vous avez des conseils à me donner sur le choix des outils, ou des éclaircissements sur l’utilisation pratique de wikis sémantiques, n’hésitez pas à me contacter ou me laisser des commentaires.



Les changements induits par la Bureautique 2.0

4 10 2006

Louis Naugès propose aujourd’hui une synthèse éclairante sur la bureautique 2.0, avec notamment une identification des différences avec la bureautique 1.0 :

Principes Bureautique 1.0 Bureautique 2.0
Qui : Je Nous
Quoi : Produire Partager
Plateforme : PC Web
Outils : Suite intégrée Composants
Fonctionnalités : Puissantes Légères
Nombre d’outils : Faible Elevé
Fournisseurs : Monopole Nombreux
Formats : Propriétaires Ouverts
Classement : Dossiers Tag, étiquette

Je propose une dixième différence majeure, qui pourrait caractériser le mode de travail ou son organisation, et concerner la temporalité. La synchronie ou la succession sérielle des tâches sont emblématiques de la bureautique 1.0. La bureautique 2.0 par contre, parce qu’elle s’appuie sur le travail collaboratif, le partage et l’échange que facilite le web, favorise - en plus du travail synchrone - l’asynchronie ou le travail en parallèle.

Cette réorganisation du travail est possible grâce aux nouveaux outils mais demande également de profonds changements de mentalité et le développement de nouvelles compétences sociotechniques.



L’ANR se dote d’un flux RSS

19 09 2006

Pour suivre l’actualité et la publication des appels d’offre de l’Agence Nationale de la Recherche, j’utilisais jusqu’à présent mes propres flux RSS, élaborés grâce à Feed43. Mais je dois avouer que pour ce site, ils ne fonctionnaient pas très bien, me signalant comme nouveautés des informations déjà anciennes et que j’avais déjà consultées.

C’est donc avec satisfaction que je constate aujourd’hui que l’ANR propose désormais un flux RSS pour suivre ses actualités au fur et à mesure de leurs parutions.

J’aimerais bien que le réseau C.U.R.I.E en fasse de même…