Google Patent Search

14 12 2006

Computer - US PatentGoogle met à la disposition des chargés de valorisation, veilleurs, chercheurs et autres personnes intéressées, un nouvel outil de recherche de brevets (américains) : Google Patent Search. Le site offre une possibilité de recherche par mot-clé, évidemment, mais aussi par numéro de brevet, inventeur, détenteur, numéro de classification (US et CIB) et par date.

Cette base de données existait déjà et était accessible sur le site de l’USPTO, mais on peut espérer que la qualité des outils de recherche façon Google facilite la tâche de chacun, y compris des non spécialistes. Détail particulièrement appréciable (outre la vitesse), Google propose dès la première page de consultation d’un brevet, des vignettes des schémas, ainsi que les jeux de citations et références. L’ensemble est perfectible, sans aucun doute, mais c’est un début encourageant.
Bill Brougher, un group product manager supervisant le projet chez Google, laisse entrevoir la prochaine mise en place de systèmes d’alerte mail ou RSS. Et en prime, peut-être prochainement des outils Google analogues pour d’autres offices de brevets.

Voir le Search Engine Land pour des tests du moteur de recherche et une bibliographie sur la recherche de brevets, mais également cette review proposant en outre une liste d’autres moteurs de recherche gratuits de brevets (et pas seulement américains).



IE et recherche : collaborations et transferts à intensifier

11 11 2006

Les interactions, les collaborations et les transferts de savoir-faire entre l’université et les entreprises en matière d’intelligence économique sont à intensifier. C’est l’une des principales préconisations que Nicolas Moinet, maître de conférence à l’ICOMTEC (Institut de la Communication et des Nouvelles TEChnologies - Université de Poitiers) propose sur le blog de l’Intelligence Économique des Échos dans un état des lieux intitulé « L’intelligence économique française a besoin d’une recherche de haut niveau ». Il y pointe également les responsabilités du monde universitaire, et notamment le peu de recherche effectué dans le domaine, l’absence de revues scientifiques spécialisées (et corollairement, le déficit de publications), et le fait que l’intelligence économique n’ait pas d’existence institutionnelle au regard des disciplines universitaires.

J’ai été particulièrement sensible à deux points de son billet : 1° son approche intègre directement la question des collaborations entre centres de recherche universitaires et entreprises tout en pointant les handicaps et lacunes de chacun ; et 2° il profite judicieusement de l’occasion pour présenter les CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche), attirant l’attention des entreprises sur ce dispositif d’aide, très avantageux et qui reste pourtant sous-exploité, négligé par les premiers bénéficiaires potentiels que devraient être les PME.

Nicolas Moinet déplore aussi (et à titre personnel, je ne peux qu’approuver) l’ignorance des entreprises françaises vis-à-vis du doctorat ainsi que leur manque d’intérêt et d’appropriation des compétences que donne l’expérience de la recherche, compétences qui sont a contrario si prisées par leurs concurrentes étrangères. Des ressources précieuses, à l’évidence, dans une société de la connaissance et de l’innovation, dans laquelle la complexité et la rapidité des évolutions sont si importantes.



Répandre l’usage des RSS

22 10 2006

Aref Jdey (Vtech) signalait avant-hier un article du Journal du Net portant sur l’intérêt des flux RSS pour les acteurs du commerce en ligne. L’article explique qu’une utilisation judicieuse des RSS permet notamment de :

  • booster son référencement naturel ;
  • proposer ses offres en temps réel ;
  • personnaliser la relation client ;
  • fidéliser et recruter en ligne ;
  • enrichir le service d’affiliation.

Cet article me donne l’occasion de développer un point connexe, exposé récemment par Library clips, partant du constat que la technologie a beau exister depuis de nombreuses années, l’usage des flux RSS est encore très marginal chez les internautes. Library clips propose une réflexion intéressante sur les éléments déterminants pour leur vulgarisation. Il faudrait notamment que les profanes apprennent :

  • à utiliser un lecteur RSS - et pour cela l’incorporer dans des outils qu’ils utilisent déjà ;
  • où chercher de nouveaux flux RSS - et pour cela aussi les incorporer dans des outils ou des dispositifs qu’ils utilisent déjà ;
  • à souscrire à des flux - et à cette fin que leur navigateur les découvrent et les suggère automatiquement (comme le fait par exemple déjà Firefox), puis propose d’y souscrire dans le navigateur, par mail, dans le lecteur RSS, voire de manière transversale ;
  • à prendre en charge l’infobésité - et pour cela que des packages thématiques de flux soient facilement disponibles, comme BlogBridge Feed Library, Technorati Blog Directory, Top 10 sources, etc., ou que se multiplient et se démocratisent des sites offrant en continu un service similaire de compilation comme Slashdot, TechCrunch, digg, etc.

Mais je nuancerais ce qui précède. Un point déterminant me semble avoir été négligé. La faible proportion d’internautes à utiliser les flux RSS, le fait essentiellement pour de la veille, de la recherche ou de la diffusion documentaires (au sens le plus large), quel qu’en soit l’objet.

Pour accroître l’usage des RSS, il faut donc que se généralise cette activité de veille et de diffusion d’information, ou que de nouveaux usages émergent. La mutation à l’oeuvre dépasse largement à mes yeux l’apprentissage de nouvelles techniques ou technologies, et inclut l’adoption de nouvelles pratiques.



La veille, talon d’Achille des PME innovantes

13 10 2006

Les dispositifs qui, au sein des Programmes cadres de recherche et développement européens, visent spécifiquement les PME comblent une importante brèche dans le paysage européen de la recherche : sans eux, ces entreprises ne seraient tout simplement pas en mesure de mener leurs projets, selon un rapport récemment publié par le European Policy Evaluation Consortium (EPEC).

For most of the projects (confirmed by the survey) the technical objectives are achieved. This is not the case for the economic objectives, the achievement of which is sometimes hindered by competing technology-market combinations that emerged during the course of the project but were not anticipated by the project consortium. Also, several projects lead to innovation, but there is a lack of regulation that would help to create the market corresponding to the products or processes developed through the innovation.

Les auteurs du rapport relèvent que le manque de capacités de veille économique constitue une problématique déjà identifiée lors d’évaluations antérieures des programmes destinés aux PME, qu’elles aient été menées à un niveau européen ou national. Ils concluent en prônant la mise en place de mesures supplémentaires ayant pour objectif d’aider les PME à mieux anticiper les marchés et les technologies ou services concurrents.

Un exemple concret, donc, de l’intersection de la veille et de la valorisation de la recherche…

Sources :



Plate-forme commune de dépôt des publications scientifiques françaises

11 10 2006

L’ensemble des Universités et des Grandes Ecoles par l’intermédiaire de leurs Conférences, et 8 organismes de recherche, le CEMAGREF, le CIRAD, le CNRS, l’INRA, l’INRIA, l’INSERM, l’Institut Pasteur et l’IRD, ont signé le 6 juillet dernier un protocole d’accord pour la mise en place d’une plate-forme commune de dépôt des publications scientifiques. Cela constitue un engagement sans précédent de la part d’institutions nationales pour favoriser l’accès à l’information scientifique.

Cet instrument, en lien avec les autres dépôts d’archives ouvertes développés dans le monde entier est  choisi pour satisfaire aux critères de la communication scientifique directe (open access). Il est construit à partir de HAL (Hyper Article en Ligne), outil logiciel développé au Centre de Communication Scientifique Directe du CNRS.

L’ouverture de ces archives institutionnelles s’inscrit dans l’esprit du mouvement de « libre accès à la connaissance » tel que défini dans la Déclaration de Berlin signée le 22 octobre 2003 par de grands organismes européens de recherche. Elle permettra d’accroître considérablement l’accessibilité des travaux des chercheurs en les rendant consultables gratuitement, notamment via de grands portails thématiques internationaux. Elle constituera également un élément majeur pour favoriser l’accès à l’information scientifique pour les chercheurs dans les pays du Sud.

Sources :



L’ANR se dote d’un flux RSS

19 09 2006

Pour suivre l’actualité et la publication des appels d’offre de l’Agence Nationale de la Recherche, j’utilisais jusqu’à présent mes propres flux RSS, élaborés grâce à Feed43. Mais je dois avouer que pour ce site, ils ne fonctionnaient pas très bien, me signalant comme nouveautés des informations déjà anciennes et que j’avais déjà consultées.

C’est donc avec satisfaction que je constate aujourd’hui que l’ANR propose désormais un flux RSS pour suivre ses actualités au fur et à mesure de leurs parutions.

J’aimerais bien que le réseau C.U.R.I.E en fasse de même…



Archimag - Un nouveau site, une newsletter et… des fils RSS

16 09 2006

Sylvie Le Bars (Arkandis) déplorait hier, en annonçant le nouveau site d’Archimag, que ce dernier ne propose pas de fil RSS pour suivre ses mises à jour. Le suivi de ce site m’intéressant, j’ai essayé de pallier à ce manque. Donc, il n’y avait pas de fils RSS, il y en a maintenant plusieurs.

Pour ceux qui préfèrent, j’ai également préparé un fil regroupant les 5 précédents : RSS

J’ai aussi créé un flux correspondant à l’Agenda : RSS

Malheureusement, le code html de cette page est mal structuré ; par conséquent, il n’a pas été possible de récupérer le lien de chaque news du flux. À défaut, j’ai choisi de faire pointer chaque news vers la page Agenda (sur laquelle, on retrouvera les liens en question).

Enfin, j’ai commencé à préparer un fil pour la newsletter d’Archimag aussi ; dès que j’aurais la confirmation qu’il fonctionne bien, j’en indiquerai ici l’adresse (si vous n’avez pas de nouvelles, c’est que le résultat n’aura pas été satisfaisant).
Bonnes lectures !



Extension Firefox CustomizeGoogle : 5 millions de downloads

25 08 2006

Selon le site de Mozilla.org, le nombre de téléchargement de l’extension Firefox CustomizeGoogle vient de dépasser les 5 000 000 (elle a été publiée sous licence GPL en juillet 2005). Cette extension complète les pages de Google en ajoutant de l’information supplémentaire (comme des liens vers des requêtes sur Yahoo, Ask, MSN, AllTheWeb, etc.) et en supprimant de l’information non désirée (la publicité ou le spam).

CustomizeGoogle

L’extension compte un nombre impressionnant de fonctionnalités (touchant à l’amélioration ou la facilitation de l’usage des services, mais aussi à la sécurité ou à la vie privée), fonctionnalités qui sont bien sûr toutes facultatives et facilement configurées à partir du menu d’options :

Options CustomizeGoogle

Google fait parfois dans son code de légères modifications, imperceptibles par les utilisateurs lambda de ses sites mais qui annulent momentanément certaines fonctionnalités de l’extension, mais sa mise à jour est en général proposée très rapidement.

Indispensable pour faire une recherche comparative utilisant plusieurs moteurs de recherche !



Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information

16 08 2006

Le CIGREF (Club informatique des grandes entreprises françaises) regroupe plus de cent très grandes entreprises et organismes français et européens de tous les secteurs d’activité (banque, assurance, energie, distribution, industrie, services, etc.). Sa finalité est de promouvoir l’usage des systèmes d’information comme facteur de création de valeur et source d’innovation pour l’entreprise.

Il a publié en mars dernier un Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information, et plus précisément un panorama des principaux acteurs de la veille internet, recherche et indexation, text mining, data mining, traduction, traitement de l’image, traitement de la parole, représentation graphique, et knowledge management.

Une mine d’informations d’un peu plus de 100 pages sur les entreprises et laboratoires de recherche du secteur, leurs coordonnées, domaines d’activité, produits, partenariats, concurrents, etc. On pourra néanmoins regretter l’absence d’analyses ou de comparatifs qui fassent de ce guide autre chose qu’un simple catalogue ou qu’une seule cartographie.