SparkAngels : plus qu’un service d’entraide numérique

29 10 2006

SparkAngelsLes concepteurs de SparkAngels présentent leur logiciel comme un logiciel d’entraide numérique. Mais c’est bien plus : il peut, sans grand détournement, être utilisé comme un outil pour le travail collaboratif en ligne en temps réel.

Je suis surpris de constater qu’une recherche (certes sommaire…) ne m’a pas permis de trouver mention d’autres utilisations possibles de SparkAngels. Tous les commentaires que j’ai consultés s’inscrivent dans la perspective tracée par la présentation officielle du logiciel :

SparkAngels est un service d’entraide numérique qui va vous permettre d’inviter l’un de vos proches ou ami(e)s à partager votre écran et éventuellement votre souris et clavier pour vous faire accompagner efficacement à distance et en toute sécurité, dans votre propre environnement informatique.

Dans un billet précédent, j’ai évoqué Gobby, un éditeur de texte collaboratif en temps réel. Gobby est déjà très satisfaisant pour une activité demandant ou reposant sur une co-écriture partagée en temps réel, mais en attendant que davantage de logiciels proposent ce genre de fonctionnalités pour d’autres types de documents et pour d’autres activités plus évoluées (bureautique, traitement multimédia, etc.), SparkAngels permet déjà une interaction forte, avec en prime la possibilité intégrée de s’envoyer des fichiers mais aussi avec celle d’intervertir facilement les rôles - et donc l’écran qui est partagé. À utiliser en parallèle avec le téléphone en attendant que le service intégré de voix sur IP s’améliore.

Via JF Ruiz.



Checklist avant transfert de technologie

24 10 2006

L’IPR-Helpdesk a publié une checklist des points à vérifier par les entreprises ou autres structures avant de s’engager dans un accord de transfert de technologie ou de valorisation de la recherche. Au regard des droits de propriété intellectuelle, il convient d’inclure dans la démarche préparatoire aux accords :

  • l’identification du type (brevet, dessin, marque, etc.) et de la nature (déposés ou pas) des droits de propriété intellectuelle détenus par les partenaires potentiels ;
  • la vérification si le partenaire est propriétaire ou concessionnaire des droits en question ;
  • la confirmation des modalités de maintenance et de la validité des droits (sont-ils menacés par des tierses parties ?) ;
  • l’évaluation du domaine d’application des droits.

Cette liste me paraît également pertinente pour les chargés de valorisation pour la préparation de leurs propositions et négociations dans l’élaboration des accords de partenariat.

Source : Checklist before entering into a Technology Transfer agreement (IPR-Helpdesk)



Répandre l’usage des RSS

22 10 2006

Aref Jdey (Vtech) signalait avant-hier un article du Journal du Net portant sur l’intérêt des flux RSS pour les acteurs du commerce en ligne. L’article explique qu’une utilisation judicieuse des RSS permet notamment de :

  • booster son référencement naturel ;
  • proposer ses offres en temps réel ;
  • personnaliser la relation client ;
  • fidéliser et recruter en ligne ;
  • enrichir le service d’affiliation.

Cet article me donne l’occasion de développer un point connexe, exposé récemment par Library clips, partant du constat que la technologie a beau exister depuis de nombreuses années, l’usage des flux RSS est encore très marginal chez les internautes. Library clips propose une réflexion intéressante sur les éléments déterminants pour leur vulgarisation. Il faudrait notamment que les profanes apprennent :

  • à utiliser un lecteur RSS - et pour cela l’incorporer dans des outils qu’ils utilisent déjà ;
  • où chercher de nouveaux flux RSS - et pour cela aussi les incorporer dans des outils ou des dispositifs qu’ils utilisent déjà ;
  • à souscrire à des flux - et à cette fin que leur navigateur les découvrent et les suggère automatiquement (comme le fait par exemple déjà Firefox), puis propose d’y souscrire dans le navigateur, par mail, dans le lecteur RSS, voire de manière transversale ;
  • à prendre en charge l’infobésité - et pour cela que des packages thématiques de flux soient facilement disponibles, comme BlogBridge Feed Library, Technorati Blog Directory, Top 10 sources, etc., ou que se multiplient et se démocratisent des sites offrant en continu un service similaire de compilation comme Slashdot, TechCrunch, digg, etc.

Mais je nuancerais ce qui précède. Un point déterminant me semble avoir été négligé. La faible proportion d’internautes à utiliser les flux RSS, le fait essentiellement pour de la veille, de la recherche ou de la diffusion documentaires (au sens le plus large), quel qu’en soit l’objet.

Pour accroître l’usage des RSS, il faut donc que se généralise cette activité de veille et de diffusion d’information, ou que de nouveaux usages émergent. La mutation à l’oeuvre dépasse largement à mes yeux l’apprentissage de nouvelles techniques ou technologies, et inclut l’adoption de nouvelles pratiques.



Déposer un brevet avant de publier

20 10 2006

Sont brevetables les inventions nouvelles impliquant une activité inventive et susceptibles d’application industrielle : tels sont les 3 critères essentiels conditionnant le dépôt d’un brevet (art. L. 611-10 du code de la propriété intellectuelle). La nouveauté en question exclut tout ce qui a été rendu accessible au public avant la date de dépôt de la demande de brevet par une description écrite ou orale, un usage ou tout autre moyen (art. L. 611-11).

Pour les chercheurs, notamment ceux des organismes publics ou des universités, la pression pour la publication scientifique est souvent contradictoire avec cet impératif de non divulgation antérieure. Les États-Unis sont d’ailleurs plus souples sur ce point que beaucoup d’autres pays, accordant un délai d’un an pour le critère de nouveauté. Pour un brevet français, la divulgation ne doit pas être antérieure à la date du dépôt de la demande de brevet, sauf dans le cadre exceptionnel de conditions bien précises et restreintes (art. L. 611-13).

Mais une cour d’appel américaine vient récemment de statuer qu’un abstract scientifique pouvait constituer une divulgation susceptible d’annuler une demande ultérieure de brevet. On comprendra combien il est important que les chercheurs (spécialement ceux des institutions publiques, et notamment ceux en début de carrière, c’est-à-dire les doctorants) soient sensibilisés à ces questions et formés à leurs principes essentiels. Dans tout les cas, le rôle des chargés de valorisation est ici fondamental.

Via Patent Baristas.



La veille, talon d’Achille des PME innovantes

13 10 2006

Les dispositifs qui, au sein des Programmes cadres de recherche et développement européens, visent spécifiquement les PME comblent une importante brèche dans le paysage européen de la recherche : sans eux, ces entreprises ne seraient tout simplement pas en mesure de mener leurs projets, selon un rapport récemment publié par le European Policy Evaluation Consortium (EPEC).

For most of the projects (confirmed by the survey) the technical objectives are achieved. This is not the case for the economic objectives, the achievement of which is sometimes hindered by competing technology-market combinations that emerged during the course of the project but were not anticipated by the project consortium. Also, several projects lead to innovation, but there is a lack of regulation that would help to create the market corresponding to the products or processes developed through the innovation.

Les auteurs du rapport relèvent que le manque de capacités de veille économique constitue une problématique déjà identifiée lors d’évaluations antérieures des programmes destinés aux PME, qu’elles aient été menées à un niveau européen ou national. Ils concluent en prônant la mise en place de mesures supplémentaires ayant pour objectif d’aider les PME à mieux anticiper les marchés et les technologies ou services concurrents.

Un exemple concret, donc, de l’intersection de la veille et de la valorisation de la recherche…

Sources :



Plate-forme commune de dépôt des publications scientifiques françaises

11 10 2006

L’ensemble des Universités et des Grandes Ecoles par l’intermédiaire de leurs Conférences, et 8 organismes de recherche, le CEMAGREF, le CIRAD, le CNRS, l’INRA, l’INRIA, l’INSERM, l’Institut Pasteur et l’IRD, ont signé le 6 juillet dernier un protocole d’accord pour la mise en place d’une plate-forme commune de dépôt des publications scientifiques. Cela constitue un engagement sans précédent de la part d’institutions nationales pour favoriser l’accès à l’information scientifique.

Cet instrument, en lien avec les autres dépôts d’archives ouvertes développés dans le monde entier est  choisi pour satisfaire aux critères de la communication scientifique directe (open access). Il est construit à partir de HAL (Hyper Article en Ligne), outil logiciel développé au Centre de Communication Scientifique Directe du CNRS.

L’ouverture de ces archives institutionnelles s’inscrit dans l’esprit du mouvement de « libre accès à la connaissance » tel que défini dans la Déclaration de Berlin signée le 22 octobre 2003 par de grands organismes européens de recherche. Elle permettra d’accroître considérablement l’accessibilité des travaux des chercheurs en les rendant consultables gratuitement, notamment via de grands portails thématiques internationaux. Elle constituera également un élément majeur pour favoriser l’accès à l’information scientifique pour les chercheurs dans les pays du Sud.

Sources :



GoogleTube : besoins de recherches en SHS

10 10 2006

Je profite du buzz autour du rachat de YouTube par Google pour reprendre et prolonger la réflexion proposée par Alexis Mons ce matin sur le blog de groupe Reflect (« YouTube, premières leçons d’un rachat ») dans laquelle il souligne le primat, pour l’économie 2.0, de la valeur de l’échange ou de la relation, sur celle du contenu ou du produit :

En fin de compte, il me semble que la leçon de ce rachat, c’est de croire au changement économique du 2.0, celui d’une économie non plus centrée sur la matière, mais sur les échanges, la notoriété et la socialisation que cela rapporte à chacun. C’est après tout ça que nous allons tous chercher sur les services 2.0 et il est alors sain de penser que la valeur d’un service soit lié à ça et non au contenu qu’on a déposé chez lui.

La nouvelle a surpris beaucoup de pronostiqueurs qui se refusaient à croire au rachat de YouTube par Google mettaient notamment en avant le problème soulevé par les droits de propriété intellectuelle : les ayants-droits, et en premier lieu les majors, principaux fournisseurs de contenu audio-visuel, étaient censés attendre le rachat de YouTube par un gros poisson, solvable, pour déclencher une déferlante de procès pour toutes les vidéos illégalement diffusées sur ce site. Le montant de l’opération financière (1,65 milliards de dollars pour une compagnie qui a moins de 2 ans et de 70 salariés) a d’autant plus dérouté ceux qui négligeaient le transfert de valeur, dans le modèle économique 2.0, des objets d’échange au profit du réseau.

Cette valeur des réseaux, elle transparait bien sûr dans le montant des acquisitions récentes. Toutefois, sans une meilleure compréhension de leur fonctionnement (genèse, organisation, développement, entretien et délitement), l’estimation de cette valeur, basée uniquement sur des ventes ou achats de sociétés, reste difficilement transférable ou exploitable, donc ni largement généralisable ni prédictible. C’est pourquoi il semble important de multiplier, bien au-delà de ce qui se fait déjà, les projets de recherche portant sur le fonctionnement de ces collectifs, communautés ou réseaux socio-techniques, pour lesquels de nombreuses spécialités des sciences de l’homme sont pertinentes. L’enjeu socio-économique en est évident.

Par ailleurs, le modèle économique 2.0 bouscule de façon incontestable plusieurs principes de la propriété intellectuelle. Pourtant les bouleversements qu’on peut pressentir restent encore aujourd’hui très flous. Ici encore, des recherches sur les usages et parallèlement des travaux apportant un développement théorique du droit en la matière sont donc valorisables.



Le wiki sémantique

9 10 2006

InternetActu.net publie aujourd’hui un billet de présentation du wiki sémantique, s’appuyant sur Semantic Mediawiki, l’extension proposant une fonctionnalité sémantique au wiki, notamment pour Mediawiki, transformant le wiki en une « espèce de base de données où tous les objets sont liés entre eux par des propriétés, permettant ainsi des recherches complexes non ambigües ». Pour la mettre en oeuvre, l’idée d’utiliser les principes de la syntaxe wiki pour y ajouter des informations sémantiques paraît séduisante :

Semantic Mediawiki permet d’ajouter des relations et des attributs aux données. Ainsi, dans un wiki normal, sur un article évoquant Paris, on écrirait : « Paris est la capitale de la [[France]] », faisant ainsi un lien vers l’article France. Avec Semantic Mediawiki, on écrira : « Paris est la capitale de la [[is capital of::France]] » ou « Paris a une population de [[population:=2 144 700 habitants]] ».

Cette syntaxe présente l’intérêt d’être relativement simple pour l’utilisateur (plus simple en tout cas que de coder l’information et les relations en RDF/XML par exemple). Mais je n’ai pas eu l’occasion pour le moment de tester l’outil ; je reste du coup dubitatif sur le succès de la méthode. Outre le problème de la langue choisie pour coder l’information, par exemple, ce qui risque de provoquer des difficultés d’interopérabilité, se pose celui de la non-univocité de cette information : sa catégorisation n’est jamais unique, et peut donc varier. Pour fonctionner, il me semble qu’il faille alors astreindre les utilisateurs à une rigueur non négligeable, sous peine de les exposer à une inflation des ontologies utilisées.

Il faut que je creuse le principe de son utilisation : si vous avez des conseils à me donner sur le choix des outils, ou des éclaircissements sur l’utilisation pratique de wikis sémantiques, n’hésitez pas à me contacter ou me laisser des commentaires.



Erreurs courantes dans les accords de consortium du 6e PCRD

6 10 2006

L’IPR-Helpdesk vient de publier une synthèse sur les erreurs les plus communément rencontrées dans les accords de consortium du 6e PCRD. Les « erreurs » dont il s’agit se rapportent fondamentalement à des cas où l’accord de consortium n’est pas en conformité avec le contrat prévu par la Commission, incluant des clauses qui ne sont pas autorisées par l’annexe II des conditions générales de participation.

Tout d’abord, les accords de consortium incluent souvent des termes vagues et mal définis (comme « preferential conditions », « fair and non-discriminatory conditions » ou encore « exceptional circumstances »), qui sont pourtant critiques et peuvent provoquer des malentendus entre les contractants.

Ensuite, l’article II.35.1.d) de l’annexe II stipule que les exclusions d’accès à des savoir-faire pré-existants doivent être précisées et détaillées dans le contrat, pas par une liste positive explicitant ce qui est partagé et excluant « le reste », mais une liste négative explicitant les savoirs exclus. La liste des savoir-faire éventuellement exclus doit comprendre tous les savoir-faire de la partie contractante concernée (nécessaires à la recherche) et pas seulement ceux de ses services impliqués dans le partenariat. Une exclusion donnée doit concerner tous les contractants, et non pas, par exemple, un nouveau signataire de l’accord.

Par ailleurs, les accords de consortium oublient souvent d’indiquer qu’au cas où l’un des contractants renoncerait à protéger ses connaissances, il doit prévenir non seulement les autres partenaires mais aussi la Commission, et ce avant que toute décision finale soit prise (conformément à l’article II.33.2). En ce qui concerne les publications (y compris les thèses et autres travaux universitaires), les accords de consortium doivent respecter les délais de notification et d’objection prévus par l’article II.33.3, même si les accords visent à accélerer les procédures. Le principe de protection des connaissances doit prévaloir sur le principe de publication académique.

D’autre part, les compagnies filiales sont considérées comme des tiers dans les accords. Il est donc indispensable d’établir en annexe des accords, la liste des filiales susceptibles de bénéficier de licences d’exploitation. Les contractant ont également l’obligation de prévenir la Commission si les droits d’accès accordés à ces filiales contreviennent aux intérêts de l’économie européenne. Ils doivent aussi veiller à ce que leurs accords avec leurs filiales ne vont pas contre les intérêts des co-contractants.

Enfin, dans le cadre des PCRD, le mot « utilisation » (des résultats) s’entend comme utilisation ou exploitation pour de futures activités de recherche, et non suivant le sens commun plus général.

Lire la synthèse in extenso.



Le Conseil constitutionnel ouvre la voie à l’Accord de Londres

5 10 2006

Par une décision du 28 septembre 2006, le Conseil constitutionnel français a déclaré conforme à la Constitution française ationale l’Accord de Londres du 17 octobre 2000 sur l’application de l’article 65 de la Convention sur la délivrance des brevets européens, qui doit permettre, au stade de la délivrance d’un brevet européen, de réduire de manière significative les exigences actuelles en matière de traduction.

Le 12 septembre dernier, 76 députés, à l’initiative de Jacques Myard, avaient saisi le Conseil Constitutionnel afin de faire déclarer inconstitutionnel l’Accord de Londres. Ils attiraient, de plus, l’attention sur les enjeux économiques qui s’attachent à l’Accord de Londres, considérant que sa ratification créerait un déséquilibre et placerait nos entreprises en position de faiblesse vis-à-vis des entreprises étrangères, notamment américaines. Par ailleurs, la saisine parlementaire avait été complétée par une saisine du Premier ministre interrogeant le Conseil constitutionnel sur la possibilité de ratifier l’accord de Londres sans révision constitutionnelle préalable. Au printemps déjà, un amendement de M. Fourgous à la Loi de Programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la Recherche, autorisant la ratification de l’Accord, avait finalement été rejeté.

Rappelons que l’Accord de Londres a notamment pour objectif de réduire, au stade de la validation des brevets, les exigences en matière de traduction prévues par l’article 65 de la Convention sur la délivrance de brevets européens. Pour les États, comme la France, ayant comme langue officielle l’allemand, l’anglais ou le français (langues de l’OEB), l’Accord prévoit que seule la partie du brevet correspondant aux revendications (et donc pas la partie de description de l’invention) sera traduite dans leur langue nationale. Certes, la ratification de l’Accord ne serait pas sans incidences sur les revenus des professionnels assurant actuellement ce service de traduction (conseils en propriété industrielle, etc.), mais ce manque à gagner correspondrait en revanche à de substantielles économies pour les entreprises déposant des brevets.

Les parlementaires ayant saisi le Conseil constitutionnel considéraient que l’Accord violait l’article 2 de la Constitution, qui stipule que « la langue de la République est le français ».

Le Conseil constitutionnel a rejeté la saisine s’appuyant sur le fait que :

  • les effets juridiques de la traduction en français d’un brevet européen s’inscrivent dans des relations de droit privé ;
  • l’accord n’oblige pas les agents ou services publics à utiliser une langue autre que le français ;
  • pas plus qu’il ne confère aux particuliers, dans leurs relations avec l’Institut national de la propriété industrielle, un droit à l’usage d’une langue autre que le français.

Pour mémoire, afin d’entrer en vigueur, l’Accord doit 1° être ratifié par au moins 8 des 10 États contractants : l’Allemagne, le Danemark, la France, le Liechtenstein, le Luxembourg, Monaco, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède, et la Suisse. Il doit 2° être ratifié par la France, l’Allemagne et le Royaume Uni - or parmi ces trois États, seule la France ne l’a pas encore ratifié.

Pour aller plus loin, voir le Rapport de mission de M. Georges Vianès, « Brevet européen : les enjeux de l’Accord de Londres ».

Sources :

Via PI France. Voir égalment, sur le même sujet, le billet de Pierre Breesé.