Exemple réussi d’entreprise 2.0

21 11 2006

Andrew McAfee propose une présentation des principes de fonctionnement de l’intranet de la société basée à Seattle, Avenue A | Razorfish (un millier de personnes, $190 millions de chiffre d’affaires). Il détaille comment cet intranet intègre automatiquement des informations tirées des sites de social bookmarking (del.icio.us), de partage de photos (Flickr) et de notation de news technologiques (Digg). Ces informations sont choisies par les employés pour leur pertinence avec les activités de la société, et destinées à eux-mêmes ou à leurs collègues. Le tout intégré à un wiki, articulé à des blogs, et à grands renforts de tags.

Avec en prime une note optimiste sur l’appropriation de ces outils par les employés, y compris par les personnes aux profils pour lesquels il est souvent pressenti, de manière stéréotypée donc, des difficultés avec ce genre de technologies et les changements dans les usages qu’elles impliquent… À méditer !



Itensil : du wiki avec workflow

18 11 2006

Les wikis sont des outils efficaces de gestion de projet, notamment pour les aspects concernant le management des connaissances, mais aussi, en phase de création, pour le support à l’élaboration collective et sa conduite.

Un produit intéressant, qui existe depuis déjà quelques temps, mais que j’ai découvert tout récemment grâce au billet de présentation enthousiaste et très détaillé que Rod Boothby (innovation Creators) a posté il y a déjà quelques jours, mérite à mes yeux d’être suivi de près. Sébastien Sauteur (Valeurs d’Usages rc) vient également de le signaler.

ItensilIl s’agit d’Itensil, un outil plutôt révolutionnaire couplant workflow et fonctionnalités wiki, à fortes doses d’AJAX, tout en drag-and-drop. Itensil - contraction de « Information Utensils » selon Zoli Erdos (Zoli’s Blog) - est en effet, pour reprendre les termes de la société, un Team Wikiflow.

Fondamentalement, il s’agit, comme le note Jack Vinson (Knowledge Jolt with Jack), de la combinaison d’un gestionnaire de processus et d’un gestionnaire de projet. L’outil permet en effet facilement de réaliser des organigrammes de processus (et de les associer à des pages ou objets du wiki), mais aussi de gérer un ou plusieurs projets (et équipes) puisqu’à partir des organigrammes de processus, il est possible d’affecter des ressources humaines aux différents tâches d’un processus donné. Au wiki est en effet associée, pour chaque utilisateur, une todo-list consultable suivant deux vues : les tâches que l’utilisateur s’est attribué, et les tâches que d’autres lui ont attribuées (chaque tâche pouvant de surcroît être classée selon des catégories). Un clic sur une tâche permet de passer à la page wiki qui lui est associée. Et sur cette page, un bouton peut déclencher des événements dans le processus dans lequel la page et la tâche sont intégrées.

Le tout est bien pensé et rend possible une facilité de gestion des processus associés aux pages du wiki et aux ressources humaines qui est déconcertante ! De plus, étant toujours particulièrement sensible à l’ergonomie mais aussi au design des interfaces, je dois bien reconnaître qu’on ne peut qu’être impressionné par l’élégance de l’outil et son degré de finition (je ne parle pas ici des fonctionnalités, je ne les ai pas testées)

Une fonctionnalité qui serait sympathique (elle n’apparait pas dans la démo de présentation), serait de pouvoir également gérer des groupes et assigner des tâches à ces groupes, et non pas seulement à des individus. Ce mode de management, plus ouvert et plus souple, a en effet bien des avantages.



Le wiki : usages et intérêts pour l’entreprise

9 11 2006

Je ne connaissais pas encore Valeurs d’Usages rc de Sébastien Sauteur. Merci donc à Sylvie Le Bars (Arkandis) de me le faire découvrir à l’occasion de la publication, il y a déjà un mois, de 3 billets de présentation du wiki :

J’utilise des wikis depuis plus de 4 ans pour la gestion de projets, la gestion des connaissances et le travail collaboratif ; et ces billets constituent à mes yeux une très bonne synthèse, complète et qui propose une formalisation - approfondie - toujours bienvenue. De surcroît, je trouve que l’approche par les usages en entreprise est très pertinente.

Votre avis ? vos réactions ?



Actes du colloque « Pratiques et Usages Organisationnels des STIC »

8 11 2006

Les actes du colloque « Pratiques et Usages Organisationnels des STIC », organisé à Rennes les 7, 8 et 9 septembre 2006 sont désormais disponibles au téléchargement.

L’occasion de retrouver, pour ceux qui ont participé au colloque, ou de découvrir pour les autres, les derniers résultats - très riches - de la recherche en sciences et techniques de l’information et de la communication. Le sommaire de l’ouvrage :

Présentation génerale du colloque
Programme
Communication introductive

  • Christian LE MOENNE, et Catherine LONEUX 2 - « Pourquoi les recherches sur les pratiques et usages des sciences et technologies de l’information et de la communication ne peuvent plus ignorer le contexte organisationnel »

Communications aux séances plénières

  • Françoise BERNARD, « Le paradigme de la communication engageante : nouveaux enjeux, problématiques et pratiques pour la communication des organisations »
  • Jean-Jacques BOUTAUD, « Les organisations, entre idéal du moi et monde possible »
  • Pierre DELCAMBRE, « Quand les TIC sont la simple modernisation de technicités anciennes et n’accompagnent pas (contre toute attente) des recompositions organisationnelles, des chercheurs en Sic doivent-ils aller planter leur tente ailleurs ? »
  • Winni JOHANSEN et Finn FRANDSEN, « Internet, intercrise ? »
  • Gino GRAMACCIA, « Les antinomies entre la modélisation numérique des activités professionnelles et le caractère indécidable des pratiques »
  • Carole GROLEAU, « Intégration de technologies de l’information et de la communication en milieu de travail : Penser l’arrimage des médiations sociales et matérielles avec la théorie de l’activité »
  • Brigitte GUYOT, « Comment articuler pratiques et organisation : document dans l’activité, management de l’information »
  • Christian LE MOËNNE, « Apport des recherches en communications organisationnelles aux nouvelles problématisations en Sciences de l’Information et de la Communication »
  • Anne MAYERE, « Repenser les TIC : Pour un cadre d’analyse des évolutions des dispositifs d’information - communication et des pratiques professionnelles »
  • Jean-Max NOYER, « De l’extension illimitée des études d’usages. Quelques remarques »

Communications dans les ateliers

  • AIT OUARAB BOUAOULI Souad, « Internet dans les centres de recherche algériens : l’absence d’une stratégie interne d’appropriation »
  • ANOIR Imane et PENALVA Jean-Michel, « Usage des dispositifs socio-techniques dans les situations de travail collaboratif »
  • BATAZZI Claudine et ALEXIS Henri, « Une approche des TIC dans l’organisation par la notion de confiance »
  • BAZET Isabelle, « De l’informatisation des processus au travail informationnel en miettes »
  • BAUJARD Corinne, « Collaboration et technologies : quelles pratiques organisationnelles ? »
  • BERTHELOT-GUIET Karine, JEANNE-PERRIER Valérie et PATRIN-LECLERE Valérie, « Informatisation d’une rédaction radiophonique : incidences professionnelles et organisationnelles »
  • BOBOC Anca et DHALEINE Laurence, « Individus et usages des TIC, à l’articulation du privé et du professionnel »
  • BOUILLON Jean-Luc et DURAMPART Michel, « Entre autorégulation, formalismes et constructions symboliques : les paradoxes des « nouvelles formes organisationnelles »
  • BOURRET Christian, « Technologies de l’information et de la communication et évolution des pratiques professionnelles : le cas des réseaux de santé en France »
  • CHABBEH Samah, « les TIC et la recherche d’une nouvelle conception de l’espace du travail et des nouvelles relations communicationnelles et socioprofessionnelles. Le cas des entreprises de presse tunisiennes »
  • CHABERT Ghislaine et IBANEZ BUENO Jacques, « Télé-présence avec images et sons et communication organisationnelle »
  • CHAPELAIN Brigitte, « L’intelligence collective dans les communautés littéraires en ligne »
  • CORDELIER Benoît, « Les TIC, actants du changement organisationnel. Une approche discursive de la structuration des organisations »
  • COTTE Dominique, « Logique documentaire et organisation d’entreprise, regards croisés depuis les SIC? »
  • DEPAUW Jeremy, « La gestion de l’information comme processus de médiation dans l’organisation: vers une typologie des pratiques »
  • DUMEZ-FEROC Isabelle, « Des dispositifs de communication multicanaux au service de l’apprentissage collaboratif dans des classes de l’enseignement secondaire : émergence de nouvelles pratiques de formation ? »
  • DUMOULIN Laurence et LICOPPE Christian, « Usages des dispositifs technologiques dans la justice : le cas des audiences à distance »
  • ENGUEHARD Chantal, « Le vote électronique en France : opaque et invérifiable »
  • GAGLIO Gérald, MARCOCCIA Michel et ZACKLAD Manuel, « L’élaboration et la réception de fichiers power point en entreprise : instrument technologique ou dispositif de régulation organisationnelle »
  • GARDERE Elizabeth, « Conduire un projet d’entreprise avec les TIC. De l’acteur projet à l’acteur réseau? »
  • GROSJEAN Sylvie et BONNEVILLE Luc, « TIC, organisation et communication : entre informativité et communicabilité »
  • HANEN Teka et HAMDI Helmi, « L’impact de la nouvelle économie sur le développement des firmes »
  • HELLER Thomas, « TIC et contrôle : Narcisse défiguré »
  • HENAFF Nolwenn, « Usages en contexte organisationnel d’un dispositif technique innovant : les blogs »
  • HIRT Olivier, « De l’explication des effets, à la compréhension des usages des TIC dans les organisations : un défi pour les SIC »
  • HUET Romain, « Quelle régulation sociale pour quelle société de l’information » ?
  • HUSSENOT Anthony, « Vers une reconsidération de la notion d’usage des outils Tic dans l’organisation : une approche en termes d’”énaction” »
  • JANVIER Roland, « Le contrat en action sociale : un nouvel objet technique. Impact sur les pratiques professionnelles, incidences sur les formes et les processus organisationnels »
  • KESSOUS Emmanuel, « Qualifier l’information confidentielle. Retours sur les usages de la messagerie électronique et des dispositifs de stockage dans une grande entreprise de service »
  • LE DEUFF Olivier, « Les documentalistes de l’Education Nationale : la perpétuelle mutation professionnelle »
  • MALLET Christelle, « Une approche contextualiste de l’appropriation des TIC dans les organisations : le cas des outils de gestion de la relation client »
  • MARCHAL Nicolas, « L’expérience d’une machine à voter: Sa réalisation  et sa publicité auprès des utilisateurs potentiels »
  • MASSOU Luc, KELLNER Catherine et MORELLI Pierre, « Pratiques effectives de travail collaboratif à distance : limites prévisibles et inattendues »
  • METGE-AGOSTINELLI Marielle, « Usages et TIC : une méthodologie à construire »
  • MONTAGNAC-MARIE Hélène, « Internet en bibliothèque universitaire : des représentations et pratiques en construction »
  • MORILLON Laurent et BELIN Olivia, « L’intranet comme révélateur des libertés : jeux, pouvoirs et stratégies d’acteurs dans les organisations »
  • NOEL-CADET Nathalie,  « Observer les formes de relation au travail dans les centres d’appels par l’approche sémiotique de l’écriture d’écran »
  • OMRANE Dorsaf, « PME et TIC : trajectoires, représentations et pratiques pour une analyse des usages des sites web »
  • PAYEUR Cécile et ZACKLAD Manuel, « Enjeux des TIC dans le secteur de la distribution de la presse écrite »
  • PINEDE-WOJCIECHOWSKI Nathalie, « Logiques et stratégies de pouvoir dans les organisations via les TIC : ruptures et/ou continuités ? »
  • PIPONNIER Anne, « Nouvelles dynamiques organisationnelles de la communication scientifique de réseau : émergence d’une pragmatique éditoriale dans les portails de projets de R&D internationaux »
  • PREVOT Hélène, « Le choc des cultures réglementaires dans l’aviation de loisir en France. Approche socio-anthropologique des  processus réglementaires »
  • RENAUD Lise, « La figure du cadre nomade: contribution à une analyse des discours d’accompagnement des téléphones mobiles professionnels »
  • RIGOT Huguette, « L’agir info-organisationnel. Nouvelles approches des pratiques scientifiques en SHS »
  • ROUX Angélique, « Dispositif informationnel et utilisateur-acteur: de l’usage à la pratique. Une approche par les processus d’appropriation »
  • SALANCON André,  « Le commerce agroalimentaire via Internet, encore une utopie ? »
  • VACHER Béatrice, « Bricolage informationnel : entre intérêt stratégique et banissement. Une explication historique »
  • VAN CUYCK Alain, « Pour une perspective en SIC du concept de forme organisationnelle »
  • VERDIER Benoît, « Usages TIC et interdépendance des logiques organisationnelle et individuelle : le cas des formateurs permanents du GRETA des Ardennes »
  • WILHELM Carsten, « Interférences interculturelles et co-construction interactive en ligne. Étude de cas d’un dispositif d’apprentissage collaboratif à distance »
  • ZOUARI Khaled, « Les entreprises de presse au Maghreb face à l’Internet : pratiques professionnelles et formes organisationnelles »

On peut regretter un travail d’édition minimaliste et notamment le fait que les différents articles n’aient pas été agencés de façon à refléter davantage l’organisation thématique du colloque, et permette de mieux percevoir l’articulation entre les séances plénières et les nombreux ateliers qui avaient fait la richesse de cette rencontre.



Répandre l’usage des RSS

22 10 2006

Aref Jdey (Vtech) signalait avant-hier un article du Journal du Net portant sur l’intérêt des flux RSS pour les acteurs du commerce en ligne. L’article explique qu’une utilisation judicieuse des RSS permet notamment de :

  • booster son référencement naturel ;
  • proposer ses offres en temps réel ;
  • personnaliser la relation client ;
  • fidéliser et recruter en ligne ;
  • enrichir le service d’affiliation.

Cet article me donne l’occasion de développer un point connexe, exposé récemment par Library clips, partant du constat que la technologie a beau exister depuis de nombreuses années, l’usage des flux RSS est encore très marginal chez les internautes. Library clips propose une réflexion intéressante sur les éléments déterminants pour leur vulgarisation. Il faudrait notamment que les profanes apprennent :

  • à utiliser un lecteur RSS - et pour cela l’incorporer dans des outils qu’ils utilisent déjà ;
  • où chercher de nouveaux flux RSS - et pour cela aussi les incorporer dans des outils ou des dispositifs qu’ils utilisent déjà ;
  • à souscrire à des flux - et à cette fin que leur navigateur les découvrent et les suggère automatiquement (comme le fait par exemple déjà Firefox), puis propose d’y souscrire dans le navigateur, par mail, dans le lecteur RSS, voire de manière transversale ;
  • à prendre en charge l’infobésité - et pour cela que des packages thématiques de flux soient facilement disponibles, comme BlogBridge Feed Library, Technorati Blog Directory, Top 10 sources, etc., ou que se multiplient et se démocratisent des sites offrant en continu un service similaire de compilation comme Slashdot, TechCrunch, digg, etc.

Mais je nuancerais ce qui précède. Un point déterminant me semble avoir été négligé. La faible proportion d’internautes à utiliser les flux RSS, le fait essentiellement pour de la veille, de la recherche ou de la diffusion documentaires (au sens le plus large), quel qu’en soit l’objet.

Pour accroître l’usage des RSS, il faut donc que se généralise cette activité de veille et de diffusion d’information, ou que de nouveaux usages émergent. La mutation à l’oeuvre dépasse largement à mes yeux l’apprentissage de nouvelles techniques ou technologies, et inclut l’adoption de nouvelles pratiques.



Le wiki sémantique

9 10 2006

InternetActu.net publie aujourd’hui un billet de présentation du wiki sémantique, s’appuyant sur Semantic Mediawiki, l’extension proposant une fonctionnalité sémantique au wiki, notamment pour Mediawiki, transformant le wiki en une « espèce de base de données où tous les objets sont liés entre eux par des propriétés, permettant ainsi des recherches complexes non ambigües ». Pour la mettre en oeuvre, l’idée d’utiliser les principes de la syntaxe wiki pour y ajouter des informations sémantiques paraît séduisante :

Semantic Mediawiki permet d’ajouter des relations et des attributs aux données. Ainsi, dans un wiki normal, sur un article évoquant Paris, on écrirait : « Paris est la capitale de la [[France]] », faisant ainsi un lien vers l’article France. Avec Semantic Mediawiki, on écrira : « Paris est la capitale de la [[is capital of::France]] » ou « Paris a une population de [[population:=2 144 700 habitants]] ».

Cette syntaxe présente l’intérêt d’être relativement simple pour l’utilisateur (plus simple en tout cas que de coder l’information et les relations en RDF/XML par exemple). Mais je n’ai pas eu l’occasion pour le moment de tester l’outil ; je reste du coup dubitatif sur le succès de la méthode. Outre le problème de la langue choisie pour coder l’information, par exemple, ce qui risque de provoquer des difficultés d’interopérabilité, se pose celui de la non-univocité de cette information : sa catégorisation n’est jamais unique, et peut donc varier. Pour fonctionner, il me semble qu’il faille alors astreindre les utilisateurs à une rigueur non négligeable, sous peine de les exposer à une inflation des ontologies utilisées.

Il faut que je creuse le principe de son utilisation : si vous avez des conseils à me donner sur le choix des outils, ou des éclaircissements sur l’utilisation pratique de wikis sémantiques, n’hésitez pas à me contacter ou me laisser des commentaires.



Fonctionnement de l’entreprise classique vs entreprise 2.0

2 10 2006

Rod Boothby nous proposait il y a quelques jours une analyse des peurs que les blogs internes pouvaient susciter chez les responsables d’entreprise : Bloggers are Dangerous. Vincent Maurin (Faut le savoir) en a proposé un résumé en français très synthétique.

Comparaison des modes de fonctionnement

Dans la même veine, Rod Boothby a élaboré hier un tableau comparatif pour tester une première réponse à la question : comment le mode de fonctionnement des affaires d’aujourd’hui soutient-il la comparaison avec le mode de fonctionnement d’une entreprise 2.0  ?

À côté des différences relevant de questions techniques, le point crucial, qui rejoint l’analyse qu’il proposait dans le billet sur le danger des bloggers que je citais plus haut, apparait être la notion de contrôle et la conception du management qu’ont ou qu’auront les entreprises. Selon Rod Boothby, les modes actuels de management les plus fréquents relèvent de la théorie X de Douglas Mc Gregor (le management autoritaire) et du contrôle direct, quand l’entreprise 2.0 promeut un contrôle oblique, basé sur des primes d’encouragement, autorisant les collaborateurs à prendre des initiatives, c’est-à-dire un management participatif (le management Théorie Y).

Réflexion en cours d’élaboration - à suivre.



Archimag - Un nouveau site, une newsletter et… des fils RSS

16 09 2006

Sylvie Le Bars (Arkandis) déplorait hier, en annonçant le nouveau site d’Archimag, que ce dernier ne propose pas de fil RSS pour suivre ses mises à jour. Le suivi de ce site m’intéressant, j’ai essayé de pallier à ce manque. Donc, il n’y avait pas de fils RSS, il y en a maintenant plusieurs.

Pour ceux qui préfèrent, j’ai également préparé un fil regroupant les 5 précédents : RSS

J’ai aussi créé un flux correspondant à l’Agenda : RSS

Malheureusement, le code html de cette page est mal structuré ; par conséquent, il n’a pas été possible de récupérer le lien de chaque news du flux. À défaut, j’ai choisi de faire pointer chaque news vers la page Agenda (sur laquelle, on retrouvera les liens en question).

Enfin, j’ai commencé à préparer un fil pour la newsletter d’Archimag aussi ; dès que j’aurais la confirmation qu’il fonctionne bien, j’en indiquerai ici l’adresse (si vous n’avez pas de nouvelles, c’est que le résultat n’aura pas été satisfaisant).
Bonnes lectures !



Venir à l’entreprise 2.0 par l’email

13 09 2006

Rod Boothby (Innovation Creators) a proposé il y a quelques jours une réflexion intéressante intitulée « Email is critical to Enterprise 2.0 and Office 2.0 » dans laquelle il passe rapidement en revue les avantages et inconvénients comparés de l’email, du blog et du wiki par rapport à certains critères d’utilisation : instantanéité, partage, possibilités de recherche, etc. Selon lui, l’émail pourrait servir à faciliter l’adoption de l’entreprise 2.0, notamment parce qu’il est possible de blogger par mail. Le blog assigné à un projet donné peut ainsi devenir un outil d’archivage, de diffusion, de discussion, etc. aussi simple que le mail :

Blogs can have email addresses. If you are working on a project, and feel that the email you are writing will be useful to the whole team, or even to a broader audience, don’t cc 5,000 people just in case they might want to know. Instead, cc the project blog. It really is as easy as that. […] Not all end users will be comfortable using a web based input screen. For those users who are not, it is important to give them as many familiar options as possible.

L’idée me paraît très pertinente ; par contre, Rod Boothby ne dit rien à propos de la transition entre l’email et le wiki. Or comme le souligne Zoli Erdos dans l’un des commentaires du post :

Blogs and wikis are often lumped together, but there is a huge difference: with a blog, the focus is still largely on communication, whereas using a wiki allows creation. Wikis shine when it’s not the debate/discussion, the individual arguments/comments that matter, but the synthesis of the collective wisdom.

L’expérience montre en effet facilement que l’email est un outil lourd et peu efficace pour la création collaborative (en l’occurrence, il fonctionne davantage comme un suivi de modification que comme un outil d’élaboration). Et si la plupart des wikis propose des notifications par flux RSS (qu’il est donc possible de lire, à défaut de lecteur de flux dédié, dans son client messagerie), voire directement des notifications par mail, l’email reste difficilement utilisable pour alimenter ou développer un wiki, et donc peu adapté pour assurer une transition vers cet outil.

The Entreprise 2.0 Communication Continum

Le wiki pose d’ailleurs des problèmes différents, plus organisationnels que techniques (les personnes qui auront l’habitude de blogger ou de poster des commentaires sur des blogs n’auront pas de difficultés techniques pour utiliser un wiki). Il peut en effet servir, entre autres, d’outil de création collaborative et pour faciliter cette tâche, il fonctionne comme un outil potentiellement très asynchrone, plus que le blog encore.

Gobby, éditeur de texte collaboratif en lignePour celles et ceux qui ont l’habitude de travailler à plusieurs de manière synchrone, sur un même ordinateur ou autour de la même table pour l’élaboration, la rédaction ou la correction d’un document par exemple, je conseille de tester Gobby, un éditeur de texte collaboratif en temps réel. Gobby est un logiciel libre, multiplateforme, d’abord pensé à destination des développeurs de code mais en tant qu’éditeur de texte, il fonctionne parfaitement pour n’importe quel texte. Il permet à plusieurs personnes connectées sur un réseau local ou via internet, l’édition simultanée d’un même document (les modifications s’affichent instantanément, avec une différenciation des auteurs grâce à un surlignage en couleur). Il intègre en plus une messagerie instantanée.

Gobby, éditeur de texte collaboratif en ligne

À quand le développement, sur la base de ce principe, d’un traitement de texte collaboratif en temps réel ? Si vous en connaissez déjà, ça m’intéresse, faites-le moi savoir !



Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information

16 08 2006

Le CIGREF (Club informatique des grandes entreprises françaises) regroupe plus de cent très grandes entreprises et organismes français et européens de tous les secteurs d’activité (banque, assurance, energie, distribution, industrie, services, etc.). Sa finalité est de promouvoir l’usage des systèmes d’information comme facteur de création de valeur et source d’innovation pour l’entreprise.

Il a publié en mars dernier un Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information, et plus précisément un panorama des principaux acteurs de la veille internet, recherche et indexation, text mining, data mining, traduction, traitement de l’image, traitement de la parole, représentation graphique, et knowledge management.

Une mine d’informations d’un peu plus de 100 pages sur les entreprises et laboratoires de recherche du secteur, leurs coordonnées, domaines d’activité, produits, partenariats, concurrents, etc. On pourra néanmoins regretter l’absence d’analyses ou de comparatifs qui fassent de ce guide autre chose qu’un simple catalogue ou qu’une seule cartographie.