Extension Firefox CustomizeGoogle : 5 millions de downloads

25 08 2006

Selon le site de Mozilla.org, le nombre de téléchargement de l’extension Firefox CustomizeGoogle vient de dépasser les 5 000 000 (elle a été publiée sous licence GPL en juillet 2005). Cette extension complète les pages de Google en ajoutant de l’information supplémentaire (comme des liens vers des requêtes sur Yahoo, Ask, MSN, AllTheWeb, etc.) et en supprimant de l’information non désirée (la publicité ou le spam).

CustomizeGoogle

L’extension compte un nombre impressionnant de fonctionnalités (touchant à l’amélioration ou la facilitation de l’usage des services, mais aussi à la sécurité ou à la vie privée), fonctionnalités qui sont bien sûr toutes facultatives et facilement configurées à partir du menu d’options :

Options CustomizeGoogle

Google fait parfois dans son code de légères modifications, imperceptibles par les utilisateurs lambda de ses sites mais qui annulent momentanément certaines fonctionnalités de l’extension, mais sa mise à jour est en général proposée très rapidement.

Indispensable pour faire une recherche comparative utilisant plusieurs moteurs de recherche !



Colloque ANVIE - De nouvelles voies pour l’entreprise : l’apport des sciences humaines et sociales

23 08 2006

ANVIE, l’association de valorisation de la recherche en sciences humaines et sociales, organise le jeudi 16 Novembre 2006 à Paris un colloque intitulé « Explorer de nouvelles voies pour l’entreprise : l’apport des sciences humaines et sociales ». La manifestation, préparée en partenariat avec Enjeux les Echos, est placée sous le haut patronage de François GOULARD, Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, qui en assurera l’inauguration.

Pour relever les défis de plus en plus complexes auxquels elles sont confrontées, les entreprises ont besoin d’analyser toujours plus finement les attentes de la société, de décrypter les signaux faibles, de décoder des logiques qui s’enracinent dans les représentations et l’imaginaire des différentes cultures. L’objectif de ce colloque est d’illustrer en quoi le dialogue entre spécialistes des sciences humaines et sociales et dirigeants peut constituer une ressource stratégique pour l’entreprise.

La journée, construite sur la base d’échanges entre chercheurs et grands témoins d’entreprise veut montrer en quoi la connaissance approfondie des évolutions de la société constitue un « outil » particulièrement pertinent d’exploration de nouvelles voies pour les entreprises, en particulier pour refonder la confiance et pour favoriser l’innovation dans tous ses aspects, économiques, culturels, sociaux. Après une intervention de Michel CROZIER (Centre de sociologie des organisations) intitulée « Renouvellement des approches SHS et renouvellement managérial », se succèderont six tables rondes articulées suivant deux thèmes :

Refonder la confiance

  • 9h45 - Faire place à la jeunesse, établir un nouveau pacte social : le rôle de l’entreprise. Avec Jean-François AMADIEU (Paris 1), François DUBET (Bordeaux 2), Pierre FONLUPT (Groupe PLUS, MEDEF), Cathy KOPP (ACCOR), Josette THEOPHILE (RATP), Michel de VIRVILLE (RENAULT).
  • 10h45 - Proposer de nouveaux repères pour les salariés, les clients et l’opinion. Avec Jean-Yves GILET (ARCELOR, MEDEF), Christian HERRAULT (LAFARGE), Alain d’IRIBARNE (Maison des Sciences de l’Homme), Jean MONVILLE (AMEC SPIE), Franck MOUGIN (DANONE), Dominique WOLTON (CNRS).
  • 12h - Nouvelles responsabilités de l’entreprise globale. Jean-Pierre CLAMADIEU (RHODIA), Catherine FERRANT (TOTAL), Jean-Hervé LORENZI (Université Paris Dauphine, Cercle des économistes), Jacques TORAILLE (MICHELIN), Laurence TUBIANA (IDDRI, Sciences Po).

Explorer de nouvelles voies pour l’innovation

  • 14h30 - Remettre l’émotion, l’imaginaire, le sensible au coeur de l’innovation. Avec Gilles LIPOVETSKY (Université de GRENOBLE), Olivier MELLERIO (Comité COLBERT), Isabelle de PONFILLY (VITRA France), Philippe RENARD (SNCF), Henri VIDAL (ESSILOR International), Tanja WRANIK (Université de GENEVE).
  • 15h30 - Tenir compte des représentations et des évolutions sociales pour innover. Avec Alain BUCAILLE (AREVA), Louis COUILLARD (PFIZER France), Dominique DESJEUX (Université Paris 5), Marc GUILLAUME (Université Paris Dauphine), Claude LE MINOR (PSA PEUGEOT CITROEN), Didier ROUX (SAINT-GOBAIN), Pascal VIGINIER (FRANCE TELECOM).
  • 16h30 - Innovation manageriale. Avec Jean-Paul BAILLY (Groupe LA POSTE), Frank BOURNOIS (Paris 2, CIFFOP, ESCP-EAP), Henri de MAUBLANC (AQUARELLE.COM), Olivier MONFORT (SOLVAY France), Bernard RAMANANTSOA (Groupe HEC).

La journée sera clôturée par Theodius LENNON (DG Recherche, COMMISSION EUROPEENNE).
Les frais de participation pour la journée sont de 600 € HT (450 € HT pour les adhérents à l’ANVIE). L’ANVIE étant agréée organisme de formation, l’inscription peut être imputée sur le budget formation des entreprises.

Possibilité de se pré-inscrire en ligne.

Le programme complet du colloque et le formulaire d’inscription.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez Alice Bertrand à l’ANVIE, tél. : 01 49 54 26 25.



Initiation aux Tableaux de bord de gestion (TBG)

21 08 2006

L’École nationale d’administration publique du Canada propose une introduction aux tableaux de bord de gestion (TBG), c’est-à-dire les agencements d’indicateurs de performance à des fins de suivi de gestion, de programme et de reporting. Outre un tour guidé et une banque d’indicateurs de performance (essentiellement orientés gestion et administration publiques), le site présente un ensemble de concepts et d’exemples, une méthode et des outils pour évaluer la pertinence, réaliser et utiliser les TBG.

Plan de l’introduction aux tableaux de bord de gestion :

  • Le TBG et ses principales caractéristiques
  1. Qu’est-ce qu’un tableau de bord ?
  2. L’analogie du journal quotidien : du général au spécifique
  3. L’analogie du véhicule automobile
  4. Qu’est-ce qu’un « indicateur » ?
  5. La page synthèse : un exemple
  6. Une page ventilée, une des « pages 2 à 10 »
  7. L’utilisation d’un tableau de bord
  8. Un TB « à fenêtres »
  • L’utilisation du TBG pour gérer
  1. L’utilisation d’un tableau de bord
  2. Un autre exercice à la mode ?
  3. Le TB mise en particulier sur la QUALITÉ de l’information non seulement sur sa QUANTITÉ
  4. Faire parler un indicateur
  5. Le portrait d’ensemble et l’accès au détail
  6. Limites
  • La réalisation d’un TBG
  1. Les étapes de réalisation de tableaux de bord
  2. Votre organisation est-elle prête ? (résumé des critères)
  3. Un bon système de TBG nécessite…
  4. Quatre CRITÈRES pour une identification, une interprétation et une utilisation correcte d’indicateurs
  • Volet technologique
  1. Les types de systèmes informatisés de production de TBG
  2. La technologie de production de tableaux de bord: caractéristiques attrayantes
  3. Exploration de SID
  4. Visite des fournisseurs de SID

Via Thot.



Glossaire des organisations de la PI

18 08 2006

Dans la continuité du Dictionnaire trilingue en matière de brevet que j’ai proposé il y a quelques temps, voici aujourd’hui un court glossaire pour s’y retrouver parmi les divers sigles des organisations internationales de la propriété intellectuelle :

  • AIPLA - American Intellectual Property Law Association
  • ASEAN - Association of South East Asian Nations
  • ANASE - Association des nations de l’Asie du Sud-Est
  • CEI - Communauté des Etats indépendants (CIS - Commonwealth of Independent States, GUS - Gemeinschaft Unabhängiger Staaten)
  • EAPIC - Europe-Asia Patent Information Conference
  • EAPO - Eurasian Patent Organization
  • EPC - European Patent Convention
  • epi - Institute of Professional Representatives
  • EPLA - European Patent Litigation Agreement
  • EUROTAB - European Round-Table on Patent Practice
  • IPC - International Patent Classification
  • IPO - Intellectual Property Owners Association
  • JIPA - Japan Intellectual Property Association
  • OAPI - Organisation africaine de la propriété intellectuelle (African Intellectual Property Organization)
  • OHIM - Office for Harmonization in the Internal Market
  • HABM - Harmonisierungsamt für den Binnenmarkt
  • OHMI - Office de l’harmonisation dans le marché intérieur
  • PATINNOVA - European Commission conference on patents and innovation
  • PCT - Patent Cooperation Treaty
  • Rospatent - Russian Agency for Patents and Trademarks
  • SACEPO - Standing Advisory Committee before the EPO
  • SCP - Standing Committee on the Law of Patents
  • SIPO - State Intellectual Property Offi ce (Chinese Patent Office)
  • SPLT - Substantive Patent Law Treaty
  • UNICE - Union of Industrial and Employers’ Confederations of Europe
  • WIPO - World Intellectual Property Organization
  • OMPI - Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle


Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information

16 08 2006

Le CIGREF (Club informatique des grandes entreprises françaises) regroupe plus de cent très grandes entreprises et organismes français et européens de tous les secteurs d’activité (banque, assurance, energie, distribution, industrie, services, etc.). Sa finalité est de promouvoir l’usage des systèmes d’information comme facteur de création de valeur et source d’innovation pour l’entreprise.

Il a publié en mars dernier un Guide de recensement des outils de collecte, de traitement et de visualisation de l’information, et plus précisément un panorama des principaux acteurs de la veille internet, recherche et indexation, text mining, data mining, traduction, traitement de l’image, traitement de la parole, représentation graphique, et knowledge management.

Une mine d’informations d’un peu plus de 100 pages sur les entreprises et laboratoires de recherche du secteur, leurs coordonnées, domaines d’activité, produits, partenariats, concurrents, etc. On pourra néanmoins regretter l’absence d’analyses ou de comparatifs qui fassent de ce guide autre chose qu’un simple catalogue ou qu’une seule cartographie.



Web Office Technology

15 08 2006

Je viens de découvrir avec plaisir le Web Office Technology Directory de Rod Boothby (Innovation Creators). Il m’a donné envie d’aller au plus vite jeter un oeil à certaines web applications listées que je ne connaissais pas ou que je n’avais pas encore testées.

Je ne l’avais pas encore fait, mais la liste de Rod Boothby qui le mentionne, m’incite à vivement conseiller Gliffy, qui permet de faire avec aisance et rapidement des schémas, plans et diagrammes très réussis, de les partager avec ses collaborateurs avant de les exporter en format image.

Par contre, je ne connaissais pas Blogtronix, qui intègre notamment blogs, wikis et social networking, mais ça semble puissant ! De même pour eyeOS.info.



Accompagner l’innovation et le transfert technologique via les acteurs

11 08 2006

Président de l’Université Pierre et Marie Curie, ancien directeur de la Direction des Relations Industrielles et du Transfert Technologique de cet établissement, Jean-Charles Pomerol proposait dans le Biofutur n° 25/267 de juin 2006 (page 27) un papier intitulé « Recherche et transfert technologique dans les universités scientifiques et médicales ». On y lisait notamment :

À l’Université Pierre et Marie Curie, la recherche contractuelle représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 15 millions d’euros par an. Beaucoup de travaux faits dans ce cadre percoleront dans les entreprises, souvent via le personnel de l’entreprise attribué au projet ou via les doctorants ensuite recrutés dans l’entreprise. Ce transfert, par l’intermédiaire des acteurs de la recherche, est le premier et le plus efficace.

Jean-Charles Pomerol sait de quoi il parle : l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) peut se vanter d’être la première université de recherche en France, avec un chiffre d’affaires environ deux fois plus important que celui de la deuxième. On peut dès lors regretter qu’une telle prise de conscience ne soit pas accompagnée d’un soutien et d’une attention à ce transfert des personnes plus importants et mieux structurés : par exemple, certes l’UPMC vient de se doter d’une association pour ses Docteurs, mais la Direction des Relations Industrielles et du Transfert Technologique ne prévoit pas encore d’utiliser cet outil au service de la valorisation de la recherche ; et par ailleurs, ce genre d’association reste une exception dans le paysage des universités françaises.

Parallèlement, les entreprises héxagonales restent très en retard, par rapport à leurs concurrentes étrangères, dans l’intégration de docteurs parmi leur personnel. En effet, contrairement à ce qui se pratique ailleurs de manière généralisée, nos entreprises méconnaissent souvent les compétences des docteurs et la variété des situations dans lesquelles elles peuvent s’appliquer, notamment hors des classiques fonctions de R&D.

La Fédération SYNTEC qui représente près de 1250 groupes et sociétés françaises spécialisées dans les professions de l’Ingénierie, des Services Informatiques, des Études et du Conseil, de la Formation Professionnelle, et qui a pour ambition de rassembler l’ensemble des métiers du savoir, semble avoir récemment fait un pas significatif dans le but de mieux intégrer docteurs et doctorants dans l’entreprise, considérant qu’il s’agissait là d’un enjeu majeur pour l’économie de la connaissance. Nous ne sommes cependant qu’au début de ce processus.



Rapport annuel 2005 de l’Office européen des brevets

1 08 2006

L’Office européen des brevets a publié il y a deux semaines son Rapport annuel présentant un compte-rendu des activités de l’OEB menées au cours de l’année dernière. Outre des informations sur les personnel (recrutements, formations, éléments de la GRH) et le rapport financier, le rapport annuel propose un certain nombre de données statistiques sur les demandes et les brevets européens - en augmentation - délivrés en 2005 par l’EOB. J’en ai fait deux graphiques :

Demandes de brevets auprès de l'OEB en 2005 par pays
Répartition thématique des demandes de brevets auprès de l'OEB en 2005

Le rapport présente aussi les nouveaux États membres de l’OEB et les derniers dévéloppements concernant le système du brevet européen, portant en particulier sur la recherche de modes d’amélioration de la coopération entre les offices nationaux de brevets et l’OEB. Il rapporte aussi les progrès vers une ratification de l’Accord de Londres, et parallèlement vers un accord instituant un système de règlement des litiges en matière de brevets européens (EPLA), ou encore les modifications relatives au règlement d’exécution du Traité de coopération en matière de brevets (PCT).



Des techniques de créativité… (2/2)

31 07 2006

Dans un post précédent, j’ai proposé un résumé d’une interview de Ivan Gavriloff, PDG de Kaos Consulting et consultant en innovation, au Journal du Management. Je voudrais profiter d’une de ses dernières remarques (assimilant innovation et créativité) pour revenir sur l’un des premiers points qu’il avait abordé.

En effet, contrairement à Ivan Gavriloff, je n’assimilerais pas innovation et créativité. Car on peut faire du nouveau sans art, et de l’art sans nouveauté - il me semble que la distinction peut être utile, en particulier pour revendiquer un côté professionnel et formalisé dans la recherche et l’innovation qui ne me paraît pas aussi déterminant dans le processus de création (artistique).Cet amalgame entre innovation et créativité émane souvent d’une approche marketing ou commerciale, entre autres parce que l’activité dans ces secteurs est plus difficile à formaliser (comme dans le champ artistique) et par conséquent moins formalisée. Les logiques professionnelles y relèvent alors davantage du « tour de main » (de l’artiste) et de l’informel que de la gestion de projet, de la procédure ou de la méthode (du chercheur).

Par ailleurs, je ne suis pas très convaincu par sa proposition selon laquelle plusieurs modes d’innovation sont envisageables, suivant qu’ils sont prioritairement axés sur la R&D, le marketing ou sur les ventes :

L’innovation relève de la R&D, mais aussi du marketing ou des ventes. Conquérir un marché hors de ses frontières peut constituer une innovation. Elle n’est donc pas forcément liée à la recherche. Pernod Ricard est une entreprise innovante, alors qu’elle doit respecter différents critères pour rester dans la tradition. Coca-Cola consacre une faible part de son chiffre d’affaires à la R&D et son produit semble rester identique. C’est pourtant une entreprise innovante.

Est-ce dû aux exemples qu’il a retenus ? Une stratégie de développement ou de pérennisation d’un marché peut réussir sans pour autant devoir parler d’innovation. Les entreprises qu’il cite me paraissent bien davantage gérer une rente que s’inscrire dans une démarche comme celle de Google ces dernières années (puisque cette référence a été très souvent commentée)…

N’est-ce pas un des problèmes de beaucoup d’entreprises françaises que de se considérer comme innovantes, en particulier lorsque l’on met en regard ces déclarations avec la faiblesse des investissements en R&D effectués par le secteur privé en France ? La société de la connaissance ne sera pas renforcée par des raisonnements diluant la notion d’innovation (et les politiques la soutenant).

Vos avis ?



Réussir le management de la connaissance

27 07 2006

Je viens de lire l’article « Réussir le management de la connaissance » du dossier « L’art du management de l’information » (2006) sur le site des Echos (grâce au post de Matthias Koch). Voici en une petite synthèse :

Les directions générales font un rêve : « Si nous savions tout ce que nous savons, combien plus efficace nous serions », considérant que les réponses à ces questions existent un peu partout dans l’entreprise ou dans les sources d’informations externes et qu’il suffit d’en organiser l’accès.

Et pourtant, ce rêve d’un partage et d’une valorisation des connaissances et des savoir-faire, théoriquement simple, se heurte à de fortes difficultés de mise en oeuvre. Aujourd’hui, la question n’est plus tant « quoi faire ? » que « comment faire ? ».

C’est du moins ainsi que la formule l’auteur, Gonzague Chastenet de Géry (directeur au sein d’Ernst & Young Conseil). Et à partir de cela, il propose deux scénarios pour conduire l’entreprise vers la valorisation de son capital intellectuel :

  • la compilation, dans des bases d’information, des travaux produits ou capturés par l’entreprise, l’objectif étant de conserver la mémoire de l’activité et d’en renvoyer une image (souvent difficilement exploitable) à l’ensemble de l’entreprise. Cette solution demande à chacun l’adoption de deux réflexes : contribuer régulièrement à alimenter ces bases d’information, y rechercher l’information pertinente avant de produire - tâches qui sont loin d’être anarchiquement efficaces. En outre, une telle compilation ne peut raisonnablement espérer concerner autre chose que des connaissances déjà explicites et peu structurées.
  • la constitution, au sein de l’entreprise apprenante, d’une base de données de connaissances explicitées et reformatées, utilisable et accessible par chacun. Comme le souligne G. Chastenet de Géry, le travail de formalisation ainsi obtenu bénéficie en premier à l’expert qui effectue pour les partager la démarche d’explicitation de ses propres savoirs (en premier lieu car cette formalisation permet à l’expert d’agir sur et donc potentiellement d’améliorer son savoir-faire).

Je voudrais ne pas négliger une solution intermédiaire qui me semble aussi complémentaire, passée sous silence par G. Chastenet de Géry. Je pense en effet que l’on peut considérer que la performance n’est pas la détention d’une expertise exhaustive (illusoire), mais dans l’efficacité pour trouver l’expertise nécessaire à l’accomplissement des objectifs. Dans une telle perspective, une cartographie des compétences combinée à une pratique répandue du blog peuvent répondre à peu de frais aux premiers besoins.

Lire l’article « Réussir le management de la connaissance » du dossier « L’art du management de l’information » (2006) sur le site des Echos.